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Et hop, c’est parti pour un tourbillon musical cet été pour nos frères préférés, j’ai nommé Bigflo et Oli! Entre leurs concerts et la sortie récente du clip de « Dernière », ils sont toujours dans le coup. Ils se sont récemment prêtés au jeu d’une interview exclusive par La Dépêche, dans laquelle ils dévoilent les coulisses de leur petit bébé, le « Rose Festival ». Une aventure d’organisation qu’ils bravent sans faux-semblants ni pudeur.

Le Rose Festival, c’est le p’tit chouchou de Bigflo et Oli. Mis en place par nos deux acolytes du 1er au 3 septembre à Toulouse, l’événement se veut un rendez-vous incontournable pour les aficionados de musique vibrante et variée, tous sous la houlette d’artistes renommés et de perles rares à découvrir. Derrière les coulisses, ce sont nos compères, Olivio et Florian Ordonez, qui s’affairent à la programmation, un rôle inédit pour eux.

Ils digèrent leur festival sans chichi, et surtout, ils parlent prix!

Après une première édition réussie haut la main, la pression est là pour ce deuxième round qui devra répondre aux attentes. Mais pas de panique! Avec Angèle, Gazo et Adriatique déjà sur la liste, la barre est déjà haute. Et nos deux frangins sont pas nés de la dernière pluie : ils savent que la concurrence est féroce, comme ils l’ont souligné à La Dépêche:

Bigflo : « C’est marrant, on râle toujours que les festivals répètent les mêmes têtes d’affiche chaque année, mais en fait, c’est juste que ce sont les artistes que le public réclame. C’est l’offre et la demande, mon vieux! C’est pas évident de mettre un artiste inconnu en avant, alors on peut en inclure un ou deux par soir, mais pas plus.

Et pour les artistes internationaux, c’est la même histoire, sauf qu’on rajoute la demande qui est mondiale. Un artiste français, il sera sollicité à Strasbourg ou dans une autre ville, mais un artiste international, il est demandé partout, de Amsterdam à Londres en passant par Rome. On est en compétition avec la planète entière, et donc le prix grimpe forcément. »

Bref, le sujet épineux du prix a été abordé, sachant que les billets sont passés de 48 euros en 2022 à 52 euros pour cette année. Pas de quoi effrayer nos deux compères, ils n’ont pas mâché leurs mots, comme l’a fait dernièrement le chanteur Matt Pokora:

Bigflo : « On a majoré le prix pour pouvoir attirer plus d’artistes, plus de gros noms. Plus on a de sous, mieux on peut allouer un budget conséquent aux artistes. D’ailleurs, tout coûte plus cher. J’ai demandé à mes copains de la technique, et ils m’ont dit qu’aujourd’hui, un concert, ça coûte 60% de plus, sans parler du transport des poids lourds, qui a flambé de 40 à 60% ».

Soyons clairs, Bigflo et Oli peuvent être artistes, organisateurs mais pas magiciens. Ils n’avaient pas vraiment le choix de maintenir les prix alors que les prix flambent depuis un bail. Qu’à cela ne tienne, ils l’affirment haut et fort : ces 4 euros supplémentaires ne tarderont pas à être éclipsés par l’engouement des fans :

Oli : « On est un peu obligé de se plier à la réalité économique parce que tous les prestataires augmentent leurs tarifs. Mais on essaiera toujours de rester attractifs en donnant du poids à l’argent dépensé par les gens. Qui iront voir au final six gros artistes ».

Et Bigflo d’appuyer : « Si tu divises par le nombre d’artistes, ça reste carrément abordable. Pour un billet à 52 euros, tu t’offres une soirée d’enfer… »

Franchement, Bigflo et Oli ont enfilé leur veste d’organisateurs comme des chefs, nul doute à cela. Aux fans de musique de s’armer de patience jusqu’à début septembre pour ce nouveau Rose Festival qui s’annonce sous les meilleurs auspices. Soyez sûrs qu’on aura un plateau encore plus croustillant d’ici là !