Alors, besoin d’une bonne dose de productivité ? Pas de panique : c’est aussi simple que de cliquer sur « Play » sur votre hitlist favorite. Une recherche américaine, qui a interrogé près de 2000 personnes âgées de 18 à 76 ans, révèle que ceux qui aiment tisser des notes mélodiques autour de leur travail s’avèrent être plus productifs et plus créatifs que ceux qui chérissent le silence. Allez, balancez un peu de son !
Pour atteindre le sommet, il suffit de laisser vos morceaux préférés dicter le rythme de votre travail. Le travail en musique serait comme une potion magique qui permettrait de gravir l’Everest de l’efficacité et d’engranger de meilleurs résultats. Voilà, en tout cas, ce qui ressort d’une étude américaine menée par Onepoll pour CSU Global, l’université virtuelle du Colorado. Cette enquête, menée avec 2000 compatriotes, révèle que ceux qui jonglent avec les chiffres et les lettres au son de la musique obtiennent souvent une meilleure moyenne que ceux qui ont besoin de silence pour trouver leur concentration (84% contre 78%).
Baisser le volume avec l’âge?
Près de la moitié des personnes sondées (49%) avouent se laisser aller à un petit air en travaillant, et 60% d’entre elles se sentent même plus performantes en le faisant. Il semble cependant que les plus jeunes auraient un knack certain pour bosser en musique, contrairement à leurs homologues plus âgés, d’après le sondage. En effet, 58% des 18-25 ans ajoutent une petite touche de swing à leur travail, contre seulement 41% des troupes âgées de 58 à 76 ans.
Enfin bref,
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Au travail, 9 Yankees sur 10 admettent qu’ils bossent plus efficacement au son de la musique (89 %) : 80 % révèlent que c’est parce que la musique a un effet thérapeutique et 3 sur 4 pensent que cela les aide à mieux mémoriser les informations.
Musique, la fée de notre créativité?
La même enquête, auprès des étudiants, a mis en lumière une autre tendance : la musique serait un excellent stimulateur de créativité. Les élèves qui en écoutent en étudiant ont plus de chances d’avoir une moyenne supérieure à 3.2 GPA (sur une échelle de 5, ce qui correspond environ à 11/20 chez nous). Ils ne se contentent pas de répéter bêtement les leçons, ils mettent en œuvre leur imagination pour revisiter leur manière de réviser, en développant des moyens mnémotechniques, en utilisant des fiches de révisions ou même en ayant recours à des moyens plus ludiques pour apprendre.
Et ce n’est pas tout, écouter de la musique en travaillant ou en révisant booste également la productivité : les répondants qui révisent en musique passent en moyenne sept heures par semaine à étudier, contre cinq heures et demie pour les autres. Pour les genres musicaux, les classiques tiennent le haut du pavé pour 31% d’entre eux, suivis de près par le R&B et la musique country, avec 28% chacun.